Ariel photo of Greenfield's Varennes, Quebec plant

Le plus grand producteur d’éthanol du Québec affirme que l’adoption du règlement pourrait contribuer à une croissance très importante du niveau de production de son usine de Varennes.

VARENNES (Québec), 11 octobre 2019 — Greenfield Global Inc., le plus important producteur d’éthanol au Canada et chef de file mondial dans l’industrie des alcools de spécialité de grande pureté, accueille favorablement la prépublication du gouvernement du Québec du projet de règlement sur le volume minimal de carburant renouvelable dans l’essence et le carburant diesel. Annoncée cette semaine, la proposition du gouvernement fixerait la norme d’intégration d’un volume minimal de carburant renouvelable à 10 % dans l’essence et à 2 % dans le carburant diesel à compter de 2021, et porterait les seuils à 15 % dans l’essence et à 4 % dans le carburant diesel en 2025.

Jean Roberge, Vice-Président Exécutif et Chef de la Direction de l’unité d’affaires Énergie Renouvelable déclare: « Greenfield félicite le gouvernement du Québec pour ses cibles ambitieuses et son engagement ferme envers la transition énergétique de la province. Les biocarburants sont en effet un secteur d’avenir. Le gouvernement fait preuve d’un véritable leadership en matière de changements climatiques et prend les mesures nécessaires pour accroître, de façon efficace et efficiente, l’utilisation et la production de carburants renouvelables comme l’éthanol, dans la province. »

Greenfield exploite la première usine d’éthanol construite au Québec. En activité depuis 2007, la bioraffinerie de Varennes est un modèle d’économie d’eau et d’énergie. Elle produit l’éthanol à émission de carbone la plus faible au Canada, ainsi que de l’huile de maïs et de la drêche de distillerie.

L’annonce du projet de règlement sur le carburant renouvelable au Québec survient à un moment où Greenfield envisage l’adoption de nouvelles technologies de pointe en matière de biocarburants, utilisant des matières premières et des procédés non traditionnels, notamment l’éthanol cellulosique, le diesel renouvelable et le gaz naturel renouvelable, pour diminuer davantage l’émission carbonique de ses biocarburants. La première phase de l’étude d’agrandissement de Greenfield a été achevée en 2018, et la deuxième phase commencera maintenant par des études d’ingénierie, de matières premières et d’environnement.

« Il est prouvé que les exigences provinciales concernant le carburant renouvelable, comme le règlement proposé par le Québec, permettent de réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre. Cela aide aussi à ancrer l’investissement dans la région », poursuit M. Roberge. « L’annonce faite par le Québec d’augmenter les exigences d’intégration de carburant renouvelable a entraîné le lancement de la phase 2 de notre étude de faisabilité pour l’augmentation de la capacité de production à notre bioraffinerie de Varennes. »

La phase 2 comprendra un examen approfondi des matières premières disponibles, des évaluations techniques et des nouvelles technologies. Comme cela a toujours été le cas, Greenfield maintient le cap sur la création d’emplois, les avantages environnementaux et économiques locaux, l’agriculture et l’avancement de la recherche pour développer la prochaine génération de sa plateforme de production de biocarburants.